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We all have that dream !

Martin Luther King savait fédérer et déplacer des foules à travers les Etats-Unis. Nombreux étaient ceux qui venaient assister à ses prêches et dénoncer les ségrégations raciales envers les Afro-américains. Nous avons fêté au mois d’avril 2018, les 50 ans de sa disparition.

« Souvent les hommes se haïssent les uns les autres parce qu’ils ont peur les uns des autres, ils ont peur parce qu’ils ne se connaissent pas,  ils ne se connaissent pas parce qu’ils ne peuvent pas communiquer, ils ne peuvent pas communiquer parce qu’ils sont séparé» expliquait Martin Luther King en 1958 lors de la marche de Montgomery.

Docteur en théologie, Martin Luther King était un pasteur baptiste afro-américain et un militant non-violent pour les droits civiques des Noirs, la paix et contre la pauvreté aux Etats-Unis. Soutenu par John Fitzgerald Kennedy dans ses actions, il devient le plus jeune Prix Nobel de la Paix en 1964. Ses protestations pacifiques, inspirées par Gandhi,  pour le droit du travail, le droit de vote et contre la ségrégation des Afro-américains ont généré une vague de sympathie qui dépassait les clivages ethniques. Outre-Atlantique, son combat devient l’un des sujets les plus importants des années soixante.

Désobéissances et marches en signe d’opposition

Les insoumissions afin de lutter contre la ségrégation raciale revêtent différentes formes dans les années 50 et 60. En 1955, Rosa Parks est arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus de Montgomery. A Albany et Birmingham, des militants ont occupé des bibliothèques, des restaurants et se sont agenouillés dans les églises réservées aux Blancs .

Les actions non-violentes, nombreuses, rassemblaient des centaines de milliers de partisans. A Washington, le 28 août 1963, jour où le pasteur prononça le fameux discours ‘I have a dream’ devant le Lincoln Memorial, 250 000 personnes participèrent à la marche pacifique. Des opérations d’envergure avaient lieu contre la discrimination dans les écoles publiques, pour obtenir un salaire décent de USD 2.00 de l’heure et le droit de vote de tous les citoyens américains sans distinctions.

Martin Luther King est assassiné le 4 avril 1968 à Memphis

Alors qu’il était venu soutenir les éboueurs noirs en grève pour obtenir un meilleur salaire, le pasteur est assassiné le 4 avril 1968, sur le balcon de son motel. Sa disparition a engendré des émeutes dans une soixantaine de villes américaines. 300 000 personnes ont assisté à ses funérailles déclarées jour de deuil national par le Président au pouvoir, Lyndon Johnson. La maison où est né Martin Luther King à Atlanta est devenue un musée national.

© Marines : Martin Luther King, 28.08.63, Washington

Paru le 10 mai 2018 sur http://www.lesmusesdeparis.com/news/we-all-have-that-dream-67

Alain Carey, fondateur de l'entreprise Global Business Incorporated à Phoenix en Arizona

S’installer et travailler aux Etats-Unis, pourquoi pas ?

Le rêve américain inspire encore beaucoup les français, plusieurs entreprises icaunaises étudient actuellement des projets d’implantation outre atlantique.

Voilà 44 ans qu’Alain Carey vit aux Etats-Unis. Ce français d’origine est d’abord parti y suivre ses études puis a décidé de s’y installer définitivement. Il connaît parfaitement le tissu économique, les grandes disparités entre tous les états pour les avoir parcourus à de nombreuses reprises. Il comprend les subtilités de la société américaine. ‘Il faut comparer les Etats-Unis à l’Europe et non à un seul pays. Les USA sont immenses, on peut les comparer à un iceberg dont on ne voit que le dessus’ analyse cet américain d’adoption. ‘L’Yonne ressemble un peu à l’Arizona en matière économique : les entreprises et les emplois ne sont pas concentrés dans ce département mais plutôt sur Paris, un point commun avec l’Arizona puisque la Californie, sa voisine, attire beaucoup plus les créateurs. Pourtant la fiscalité y est 30 % plus élevée et le salaire moyen de la Silicon Valley est de 38.68 USD contre 26.75 USD en Arizona (et 31.43 USD à New York). Ce qui veut dire qu’une société qui s’installe en Arizona peut générer entre 30 et 50 % de bénéfices supplémentaires’ précise Alain. ‘D’après les experts, l’Arizona sera d’ici 5 à 10 ans, l’un des premiers états américains, il est important de sauter dans le train maintenant pendant la croissance. Plus de cent entreprises californiennes ont en cours un dossier de délocalisation’ insiste le chef d’entreprise.

L’Yonne regorge de pépites

Beaucoup de compétences innovantes sont installées dans l’Yonne et Alain Carey est venu spécialement rencontrer quelques TPE et PME afin de les conseiller dans leur développement aux USA. (certaines partiront prochainement en voyage d’étude afin de comprendre le marché et adapter leur offre). Il dirige à Phoenix une agence d’accompagnement à l’installation : ‘les grandes entreprises ont déjà leurs propres services de développement alors que les autres compagnies, petites ou moyennes, ont peu de moyens pour s’installer à l’étranger. Nous évaluons dans un premier temps, le marché potentiel et dans un deuxième temps, nous proposons une stratégie d’implantation en fonction du marché potentiel. Notre point fort est notre immersion dans la culture et dans la vie économique américaine que nous connaissons parfaitement grâce à notre longue expérience, il est, par exemple, difficile pour les institutionnels de couvrir un pays aussi vaste en tous sens. Les américains privilégient le service à la qualité : la réactivité et les délais de livraison courts quitte à payer plus cher. La France représente pour eux la créativité, les solutions innovantes et la technologie de pointe. Mais tous les types d’activités y compris l’artisanat sont les bienvenus à condition de s’implanter sur le territoire américain au plus près de son marché pour être plus compétitif. Le français qui choisit l’aventure de l’expatriation doit être très motivé’ souligne le chef d’entreprise.

En quelques chiffres

88 % des startups françaises présentes au CES (entendez Consumer Electronics Show) de Las Vegas en 2016 avaient le projet d’installer leur société aux Etats-Unis et seulement 11 % ont réussi leur pari. Les raisons principales de leur échec sont souvent liées à un manque de préparation, de fonds et à l’inadaptation de leurs produits ou services. Enfin, les Etats-Unis sont dix-sept fois plus grands que la France, ce qui implique des coûts très élevés en matière de démarchage commercial et de transport.

L’état d’Arizona a mis en place un vrai programme de développement notamment financier, de mise à disposition de bureaux et d’entrepôts, et construit des villes entières pour les nouveaux arrivants.

 Paru le 30 octobre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne France-Comté.

Portrait Alan

Et si le rêve américain c’était l’Arizona ?

L’Arizona, l’ouest américain à la frontière de la Californie et du Mexique, à la croisée des autoroutes et des transports ferroviaires entre le Canada et l’Amérique centrale, le Grand Canyon… voilà ce que les français connaissent de cet état. Pourtant il offre de nombreux avantages aux entreprises qui s’y installent par rapport aux mégalopoles de New York, Miami ou de la Silicon Valley. Comme les entreprises françaises qui fuient les taxes en partant s’installer en Belgique, les entreprises californiennes délocalisent en Arizona où les impôts sont inférieurs de 30 % avec en plus un accès direct au marché californien.

Une vie plus attrayante

‘Je suis parti suivre mes études à l’Université de Bowling Green State dans l’Ohio puis j’ai décidé de m’installer aux Etats-Unis après être revenu quelques années en France. 4 ans sont nécessaires pour bien comprendre le fonctionnement américain et se rendre compte qu’on vit mieux de l’autre côté de l’Atlantique. Personnellement, je me sens plus à l’aise aux USA, l’enseignement y est plus positif dans les écoles et les enfants ont plus d’opportunités culturelles. Les européens sont les bienvenus, les américains sont ouverts d’esprit et ce sont les produits et services proposés qui comptent’ nous explique Alain.

Une heure et quelques centaines de dollars pour créer une entreprise

Tout paraît plus facile : pas de contrat de travail et cela fonctionne dans les deux sens. L’employeur peut vous mettre à pied sans préavis et inversement vous pouvez quitter l’entreprise sans donner de préavis. Les bénéfices sociaux ne sont pas obligatoires mais existent dans toutes les structures. ‘Bien sûr les prétendants au rêve américain doivent avoir l’esprit de pionnier, le goût du risque, être très positifs et, comme ils sont éloignés des supports familiaux traditionnels, l’entraide et le réseautage comptent beaucoup. Les américains ont une éthique et des valeurs morales très fortes, ils aiment leur travail et éprouvent moins le besoin de prendre des vacances que les français’ raconte Alain de son expérience américaine.

Bienvenue aux entreprises françaises

Les français en rêvent ! Avec une vingtaine d’incubateurs, l’Arizona accueille des start-ups, des TPE, PME et offre des subventions pour les aider. Phoenix, la capitale, est d’une grandeur équivalente à Paris et des entreprises de renommée internationale telles que Boeing, Honeywell, Intel, Apple, Amazon, Veolia, Paypal, Shamrock farms y sont installées ainsi que la plus grande université des Etats-Unis : Arizona State University (70000 étudiants) et la mondialement connue University of Arizona pour la télé médecine.

Alors prêt pour le rêve américain ?

Plus d’infos : Alain Carey - Managing Director - Global Business Inc. - 602 743 7283 – careyar@gmail.com