Et si l’état rémunérait les profs à la réussite ?
Classée au 35ème rang sur 38 au classement de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) en matière d’éducation (chiffre d’avril 2016), la France s’enfonce un peu plus dans les profondeurs des statistiques internationales. Notre système éducatif envié du monde entier voilà 30 ans perd chaque année quelques rangs pour se retrouver aujourd’hui en queue de peloton.
Manque de moyens ou manque d’engagement ?
Un chef d’entreprise est rémunéré en fonction de sa réussite et n’a pas le droit de fléchir pour conserver ses emplois et ses clients. A chaque nouvelle commande ou mission, il donne le meilleur, se remet en question malgré toutes les lourdes charges qui pèsent sur ses épaules.
Professeur ou professeur des écoles était autrefois une réelle vocation, l’envie d’enseigner et de transmettre des savoirs, l’envie de voir ses élèves progresser, s’ouvrir et réussir. Heureusement ces métiers d’enseignants restent un vrai choix pour certains et ceux-là se repèrent… vite. Parole de parent. Force est de constater, et nous pouvons citer de nombreux exemples, que certains enseignants se moquent bien de la réussite de leurs élèves.
Un milliard pour les profs en 2017
Pourquoi ? Pour soigner l’électorat socialiste ? Mais tous ces profs le méritent-ils vraiment ? Et pourquoi ne pas les récompenser en fonction de leur taux de réussite ?
Un salarié du privé voit son salaire augmenter grâce à ses efforts et à la réussite de son entreprise. Deux poids, deux mesures sans parler de la SNCF et autres nantis.
A l’heure du baccalauréat, professeurs absents depuis… cette dernière période ne pourrait pas être utilisée à revoir des points incompris ? Voilà 30 ans, élèves et professeurs consacraient la période mai-juin aux révisions. L’occasion de revoir des chapitres non encore acquis ou en cours d’acquisition. Le bac était mérité, et il était inutile de relever les notes.
Aujourd’hui, nos chères têtes blondes n’ont pas les mêmes chances de réussite. Les parents éduqués pourront pallier aux manquements de l’éducation nationale, et pour les autres ? L’école privée, celle où les profs sont présents et engagés ? Encore faut-il pouvoir l’offrir à nos enfants… En 2030, l’école sera paraît-il sur mesure et l’enseignement intergénérationnel… 2030, c’est dans 14 ans et 14 ans c’est long…