Comme un air de vacances flottait hier soir dans la tour de la cathédrale d’Auxerre. Fermée depuis… de nombreuses années, l’endroit a été ré-ouvert ce mercredi pour quelques chanceux auxerrois natifs de la cité de Cadet Roussel et souvent issus de l’AJA. Un immense merci à Françoise Clert pour cette initiative. La cathédrale Saint-Etienne, ce sont nos souvenirs insouciants de l’époque catéchisme, nos joies mais aussi nos peines. Mercredi, sous un ciel bleu azur, nous avons pu revivre cette ascension fidèle à nos souvenirs grâce au Père Joël RIGNAULT, notre accompagnateur bienveillant.

Une ascension de 336 marches

Monter tout en haut de la tour se mérite. Un escalier en colimaçon étroit avec ses petites marches, certes rénovées pour certaines, ou pas pour d’autres moins abîmées. Les traces du passé ont usé la pierre, à l’époque où la tour était ouverte au public. La vue, là-haut est magnifique. L’occasion de visiter la ville d’Auxerre sous un autre angle, et de découvrir tous les hôtels particuliers dotés de jardins insoupçonnés lorsque l’on sillonne les rues à pieds. Là-haut, le temps s’arrête, tout est calme, apaisé, on admire, on repère et on joue à s’orienter.

Harmonieux mélange des styles roman et gothique

Édifiée entre 1220 et 1550, la cathédrale, plusieurs fois détruite et reconstruite, est le cinquième monument chrétien érigée à cet endroit. De style gothique mais bâtie sur une crypte romane (située sous le cœur et ouverte au public) datant du XIème siècle, la somptueuse bâtisse est paraît-il la petite sœur de notre Dame de Paris. Même architecture, mêmes pierres blanches issues des carrières icaunaises, à peine plus petite, une tour en moins mais une nef et un cœur bien plus clairs, paisibles  et accueillants.

Depuis l’année 2001, une campagne de restauration générale de la cathédrale est en cours, afin de pouvoir conserver un patrimoine qui le mérite bien.