Cloelia Beltramelli : femme de chantiers
Maçonnerie, couverture, isolation, assainissement sont les activités que propose l’entreprise Beltramelli dans sa palette de prestations. A sa tête, Cloelia Beltramelli, 38 ans, troisième du nom puisqu’avant elle, son père et son grand-père ont œuvré dans le bâtiment. ‘Mon père et moi-même souhaitions depuis longtemps travailler ensemble, nous en avions une réelle envie. J’ai repris mes études et validé une VAE (entendez Valorisation des Acquis par l’Expérience) à l’IFAG (Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion) d’Auxerre. Quelques années d’expérience m’ont permises d’acquérir les connaissances nécessaires à la gestion d’entreprise et en 2012, j’ai repris les rênes de la société sous l’œil bienveillant de mon père’ nous confie la jeune chef d’entreprise récompensée récemment par le prix de la femme de l’année lors de la Cuvée 2017 des ‘Grands Crus de l’Yonne’ organisée à Chablis. ‘J’ai cru à une blague, tant j’ai été surprise par la remise de ce prix. Je suis vraiment flattée et honorée d’avoir reçu cette reconnaissance’.
‘Satisfaire nos clients est notre priorité’
‘Nous devons nous adapter au quotidien, être réactifs et efficaces sur le court terme, nous faisons face à une concurrence nationale et internationale très rude. Je n’ai malheureusement pas le temps de me poser pour réfléchir à la stratégie de l’entreprise’ regrette quelque peu Cloelia. Depuis les années 1960, la famille Beltramelli est installée à Buteaux près de Saint-Florentin. Ses clients sont des particuliers et des entreprises agricoles, viti-vinicoles, des industries mais aussi des collectivités avec des problématiques différentes. ‘Nous pouvons réhabiliter complètement une grange en un duplex par exemple. Nous travaillons en collaboration avec des architectes, des maîtres d’œuvre, des plombiers, des électriciens et des chauffagistes. Nous nous formons aussi régulièrement chez nos fabricants lors de la sortie de nouveaux produits pour être en mesure de proposer le meilleur de la technique à nos clients’ insiste la jeune femme.
Article paru le 7 août dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.